Comportement d’un électeur qui est inscrit sur les listes électorales mais qui décide de ne pas aller voter. L’abstention est mesurée à l’aide du taux d’abstention, qui est le rapport entre le nombre d’abstentionnistes et le nombre d’inscrits.

Comportement d’un électeur qui est inscrit sur les listes électorales mais qui ne vote pas car rien ne lui convient dans l’offre électorale proposée (politique) ou qui ne vote pas en raison d’un faible niveau d’instruction ou de difficultés d’insertion sociale (sociologique).

Le clivage gauche/droite renvoie au positionnement politique des citoyens et des partis politiques. Hérité de la Révolution française, ce clivage structure aujourd’hui de nombreux systèmes politiques dans le monde. Il est d’usage d’associer à la gauche certaines valeurs, comme le libéralisme culturel et l’interventionnisme économique et à la droite un certain conservatisme culturel ainsi que la promotion du libéralisme économique.

Électeur dont le vote est guidé par une forme de rationalité : recherche de son intérêt personnel, perception des ressorts du vote.

Renvoie au fait, pour un individu ou pour un groupe d’individus, de s’identifier de manière durable à un courant politique ou à un parti politique. Ce courant ou ce parti apparaît alors aux yeux du citoyen comme le meilleur défenseur de ses intérêts.

Rapport entre le nombre d’électeurs inscrits sur les listes et le nombre d’électeurs potentiels, c’est-à-dire les individus âgés de 18 ans ou plus, de nationalité française et jouissant de leurs droits civils et politiques.

Ensemble des programmes entre lesquels un électeur peut choisir lors d’une élection.

Ensemble des électeurs ayant choisi de voter plutôt que de s’abstenir. Le vote peut alors prendre trois formes : on parle de suffrage exprimé quand l’électeur choisit de voter pour un candidat, de vote blanc quand il décide de ne pas accorder son suffrage à un candidat en particulier et de vote nul quand son vote n’est pas valable.

Processus de transmission de valeurs, normes et préférences politiques qui structurent l’identité politique des individus et orientent leur choix politiques.

Tendance des électeurs à voter pour un parti différent d’un scrutin à un autre.

Comportement électoral consistant à ne plus voter systématiquement lors des différents scrutins.

Le vote sur enjeux renvoie au choix électoral effectué par un électeur qui prend en compte dans son vote l’enjeu précis d’une campagne électorale. Dans ce modèle, l’électeur est perçu comme un individu rationnel, qui effectue un calcul coût/avantage en analysant les avantages et inconvénients de chaque programme en fonction de sa situation personnelle. Cette thèse s’oppose à l’explication renvoyant aux variables lourdes du comportement électoral, qui montrent que le comportement électoral est socialement déterminé.